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baye niasse
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baye niasse

VIP-Blog de choque
  • 24 articles publiés
  • 8 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 08/06/2008 22:55
    Modifié : 16/12/2008 14:05

    Garçon (21 ans)
    Origine : dakar senegal
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    baye niasse

    27/07/2008 00:23

    baye niasse




    Commentaire de khalifa ababacar faye (27/09/2008 20:24) :

    une fois votre entrer dans ce site prier pour cheikh ibrahima niass .




     
     


     

    a vous les talibè baye

    27/07/2008 00:20

    a vous les talibè baye




    Commentaire de khalifa ababacar faye (27/09/2008 20:12) :

    baye moy awalou di akhirou di zahir ak batinou




     
     


     

    Dieureudieufé Baye

    08/06/2008 23:09

    Dieureudieufé Baye




    Commentaire de ousseynou kane (24/06/2008 18:01) :

    merci baaye et alhamdoulillah depui ,mauritanie;bonne chance au talibe de baye

    hbaye75@hotlmail.com

    Commentaire de cheikh tidiane (24/09/2008 16:55) :

    merci baye tes parti mes tes dans notre coeur


    Commentaire de beugue baye (23/01/2009 14:13) :

    j mexcuse mè baye na jamè kittè d ici il è toujour la si toi tu arive pa a le vwar alor dèmal tarbiya dji.alhamdoulilah

    http://yayaba



     
     


     

    baye

    08/06/2008 23:04

    baye


    Né à Taïba-Niassène dans l'actuelle région du Sine-Saloum en octobre 1900 et mort à Londre le 26 juillet 1975, Ibrahim Niasse fils de Abdoulaye Niasse (1844-1922), Cheikhal Islam Ibrahima , communément appelé, Baye est né au Sénégal et y a vécu pendant toute son enfance. La position stratégique de Kaolack et les relations suivies de son père avec les lettrés du Sénégal et de la Mauritanie et l'Afrique du nord font de sa maison paternelle un endroit privilégié où le jeune Ibrahim étudie non seulement les science religieuses exégèse, jurisprudence, théologie, grammaire arabe, rhétorique, métrique, biographie du Prophète (psl), etc., mais également cultive un goût prononcé pour le mysticisme musulman.
    Donc à l'époque, la concession familiale était un lieu de rendez-vous où se brassent en permanence la connaissance des sciences islamiques, la culture sous ses différentes formes et le contact avec des doctes venus d'horizons divers pour parfaire leur sagesse. A la mort de son père, en 1922, son frère aîné Mouhammad (Khalifa) prend en charge la communauté des "Niassènes" et Ibrahima enseigne dans les écoles coraniques de son père de Taïba, Kossi et Kaolack. Son érudition et sa piété lui attirent très vite de nombreux adeptes.
    Son premier ouvrage rûh al adab écrit à l'âge de 21 ans , ainsi que son fameux kâshif al ilbas en 1930 ,Traité fondamental de Soufisme et de la Voie Tidianya, témoignent ses connaissances ésotériques d'acquisition précoce
    Dès 1930, il se proclame héritier spirituel de Ahmed Tidiani(r), et obtient l'allégeance massive des disciples de son père ainsi que celle de nombreux cheikhs maures qu'il initie à la tarbiyya (initiation mystique) dont le but est de parvenir à la macrifa (gnose) qui marque la spécificité de sa branche Tidianya. Toutefois son audience reste limitée jusqu'en 1937, année où il effectue son premier pélérinage à la Mecque

    Cursus
    Baye n'a quitté le Sénégal pour la première fois qu'en 1937 pour le Hadj, le pèlerinage à la Mecque (1936-1937). Et il n'a connu comme maître unique (il aimait le rappeler avec force) qu'El Hadji Abdoulaye Niass, son père. Il a passe vingt et un ans (21) avec lui dans une atmosphère de ferveur religieuse, de passion pour le savoir et la sagesse et de vie de labeur pour une subsistance honnête qui caractérise les milieux des doctes musulmans.
    Cheikh Ibrahima Niass a reçu donc le wird de son père El Hadji Abdoulaye Niass, qui l'avait reçu d'un successeur d'El hadji Oumar al Foutiyou TALL du nom de Mamadou Diallo : Cheikh Abdoulaye ayant informé celui-ci que plusieurs de ses fidèles désiraient entrer dans la voie, reçut le pouvoir de nommer un nombre déterminé de muqaddam (lieutenants). Il était un muqaddam muqyyad qui ne pouvait nommer un nombre illimité de lieutenants
    A son retour de son pèlerinage à Mecque, il se rendit à Fez au Maroc et y rencontra Sidi Mouhammad Abdallawi qui lui ouvrit toutes grandes, les portes de la voie : il eut des liens directs avec la zawiya de Fez, fit renouveler l'autorisation de former lui-même ses muqaddams et fût reconnu comme khalifa (représentant).
    El Hadji Abdoulaye Niass est le premier sénégalais titulaire de la "ijâza mutlaqi" ou le summum des licences dans la voie Tidianya. C'est justement au retour de son voyage à Fez qu'El Hadji Abdoulaye Niass remit à Cheikh El Hadji Malick Sy sa nomination (toujours la idjâza mutlaqa) qu'il lui ramena de Fez.
    En effet, Cheikh El Hadj Malick Sy, empêché, avait remis une lettre à Cheikh Abdoulaye à l'intention des maîtres de la zawiya de Fès, dans laquelle il sollicitait cette consécration. Il passa plusieurs mois à Tivaouane sur le chemin du retour.
    Ce fut sur le conseil de ce dernier qui plaida sa cause auprès de l'autorité coloniale qu'El Hadji Abdoulaye Niass vint s'installer à Kaolack en 1910, en fondant le quartier Léona.
    A la mort de ces deux géants en juillet 1922, leurs fils ont poursuivi leurs solides relations de fraternité dans la voie de Cheikh Ahmad Tidianî (r).

    Il a vécu avec une rare complétude de l'acceptation de l'égalité primordiale des hommes. C'est sans doute ce trait de son caractère qui explique la sincérité et la diversité des relations qu'il a entretenues pendant toute sa vie avec l'humanité entière.

    Le civil
    Lorsque l'on s'interroge sur la vie de Chaykh Ibrahima Niass (r) et que l'on s'arrête sur la partie qu'il a passée avec ses concitoyens, on peut se rendre compte du dynamisme qui a marqué ses relations avec son peuple. Il a pleinement vécu et assumé son appartenance au peuple sénégalais au point que, lors d'une entrevue avec le Président Léopold Sédar Senghor, ce dernier résuma par une formule heureuse l'appréciation qu'il avait de l'action de Baye : en vérité, vous êtes l'ambassadeur du Sénégal auprès du monde.
    En tant que citoyen sénégalais, la haute idée qu'il se faisait de son appartenance à la nation lui a fait dire que le plus sûr moyen pour un homme est de servir son pays et de garantir son civisme, c'est faire en sorte que nul n'ait de préjugés sur lui ni une mauvaise appréhension sur sa conduite afin que l'image de son pays n'en soit pas injustement entachée.
    Il ne se limitait pas aux seules pratiques cultuelles et à leur enseignement. Il s'était également impliqué dans les affaires touchant de près les populations. Son grand intérêt pour l'amélioration des conditions de vie des sénégalais, explique sans doute ses relations avec les milieux d'affaire. Il a été le président du syndicat des coopératives du Sénégal dans les années 50. En outre, il était bien souvent sollicité par des associations de parents d'élèves, des commerçants afin de mener à bien des tâches ardues...
    Et l'on se rappelle encore la solennité des réceptions qu'il réservait annuellement aux pèlerins qui revenaient de la Mecque et durant lesquelles il ne manquait jamais de rappeler aux musulmans l'importance du Hadj et par la même occasion inviter ceux qui avaient les moyens de s'en acquitter.
    On compte par centaines sinon par milliers, le nombre de bourses d'études que Baye Niass a dispensées à des jeunes, sénégalais, gambiens, ghanéens, nigérians, qui lui doivent d'accéder aux collèges et facultés du monde arabe, indépendamment de son action en faveur de très nombreuses personnes des deux sexes, toutes confréries confondues, qu'il a aidées à se rendre aux lieux saints de l'islam.

    Le savant
    Cheikhal islam est considéré comme un savant ayant écrit plusieurs documents islamiques, s'étant formé en Mauritanie avant de se rendre en pèlerinage à la Mecque, Ibrahima Niasse, comme la plupart des chefs religieux sollicita sa reconnaissance par les autorités de la tarikha. Il fut comblé puisque non seulement il fut considéré comme le 'Khalife de la confrérie' mais mieux, il fut nommé 'ghawth al zaman' 'secours de l'époque' Lors de ce pèlerinage, il obtint une importante adhésion en la personne d'Abdallah Bayero, l'émir de Kano, la plus importante ville du nord du Nigeria. Séduit par la somme de connaissances du Niassène, ce dernier l'invita au Nigeria et il séjourna principalement à Kano et à Sokoto.
    Abdallah Bayero renouvela son affiliation à la Tidianya auprès de lui . Il y obtient l'adhésion de la majorité des oulémas de la Tijaniyya qui, dès la fin de deuxième guerre mondiale, se font les moteurs de l'expansion de son mouvement dans toute l'Afrique de l'Ouest. A la mort de l'Emir Abdallah Bayero en 1953, son fils Mouhamed Sanuss lui succède et renforce ses liens avec Ibrahima Niasse.
    A la fin des années 60, grâce à ses appuis politiques, le zèle de ses disciples nord-nigérians, son action éducative, le zèle de son prosélytisme, il se trouve à la tête d'une communauté transnationale de plusieurs millions de membres répartis entre le Nord Nigéria, lieu par excellence de son rayonnement, le Ghana, le Niger, le Togo, le Libéria, la Sierra Leone, le Tchad, le Caméron, la Gambie, la Mauritanie et la région du Sine saloum
    L'exceptionnelle ouverture d'esprit de Cheikh Ibrahim (r.) lui a permis d'entretenir de solides relations avec les milieux maraboutiques sénégalais. Il avait beaucoup a cœur le triomphe d'un Islam fédérateur et harmonieusement vécu par tous les musulmans, convaincu qu'il ne saurait y avoir de différences entre eux du fait de l'existence des confréries :
    Je ne me rappelle mon appartenance à la Tarikha Tidianya que dans les moments où je fais mon Wird, a-t-il confié au professeur Ibrahim Barham DIOP, un jour.
    Premier Chef religieux ouest africain à établir des contacts avec les organisations islamiques internationales, Ibrahim Niasse a été membre fondateur et vice-président de la ligue Mondiale Islamique basée à la Mecque, membre de l'Académie de Recherches de l'Université d'Al-Azhar et vice-président de la Conférence Mondiale Islamique dont le siège est à Karachi.
    Plus qu'un érudit et un leader charismatique, Ibrahima Niasse était un homme politique d'envergure. Non seulement, il entretenait des relations étroites avec des leaders africains et arabes dont l'ancien président égyptien Nasser et le premier président du Ghana Kwamé Nkrumah qui, bien que chrétien, passe pour avoir été un de ses disciples, mais il a été dans les années1950 et 1960, très actif dans l'arène politique africaine en général et nigérienne en particulier.

    L'unificateur
    En 1958, Cheikh Ibrahim (r.) avait lance l'idée d'un rassemblement de tous les chefs religieux. Mais cette structure qu'on aurait du identifier sous le sigle C.S.C.R (conseil supérieur des chefs religieux) n'a finalement pas vu le jour.
    Ce qui l'intéressait véritablement, c'était que l'islam triomphât et que les musulmans vécussent totalement et sans complexe leurs convictions, en ayant acquis toute connaissance qui leur eut facilité une telle stabilité.
    En somme, Baye avait de bonnes relations avec toutes les franges de la population musulmane du Sénégal
    Baye Niass s'est rendu plusieurs fois à Tivaouane, (surtout au début du khilâfa de feu Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh). Lors d'une de ces visites, il lui est arrivé de passer la nuit dans la chambre de Serigne Ababacar sy. A son tour, il a reçu à Medina, Serigne Mansour Sy (frère de Serigne Ababacar Sy) accompagné d'une forte délégation. Il a également échangé plusieurs visites avec Serigne Abdoul Aziz Sy.
    D'ailleurs en 1973, lors du décès de Serigne Mbaye Niass, jeune frère de Baye, que Baye tenait en très haute estime, Serigne Abdoul Aziz Sy, venu présenter ses condoléances, reçut une marque de confiance de la part de Cheikh Ibrahim Niass qui lui demanda de diriger la prière mortuaire.
    Baye avait aussi d'excellentes relations avec la confrérie mouride de Touba. Il s'y est rendu pendant le khilâfat de Serigne Mouhammadou Moustapha Mbacke en 1951 et durant le khilâfat de Serigne Fallou Mbacke. C'est avec ce dernier que Cheikh Ibrahima Niass a eu les relations les plus suivies. Ces deux hommes étaient pour lui de vrais amis, ainsi que Serigne Bassirou qui était à Kaolack (Ndorong). Mais ce fut avec Serigne Fallou que les relations avec Touba connurent le sommet de leur dynamisme.
    Ainsi Cheikh Djibril Samb raconte qu'en 1964, Cheikh Ibrahima Niass a rendu visite à Serigne Fallou. Lorsque Baye le quitta, il le raccompagna jusqu'à Mbacké où il fit savoir à Baye et à l'ensemble de la suite :
    "Je n'ai jamais dépassé ce lieu-ci en raccompagnant mes hôtes de marque jusqu'au Président Senghor. Il ajouta : Mais, j'irai avec vous jusqu'à Diourbel, chose d'autant plus inédite que Cheikh Fallou Mbacké le justifia ainsi : vous êtes une personnalité d'exception, c'est pourquoi je vous raccompagnerai plus loin que quiconque.
    Outre les milieux religieux de Tivaouane et de Touba, Baye entretenait des liens étroits avec le milieu Layêne par le biais de leur premier khalife et avec la famille de Ndiassane dont certaines personnalités ont achevé ou effectué une partie de leur formation à Médina-Baye, en l'occurrence Serigne Mouhammadou Kounta imam et Bécaye Kounta.





     
     

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